L’activité a dépassé de 8 % la moyenne historique mensuelle, conservant son dynamisme malgré le gel des taux décrété par la Banque du Canada en avril.
« Montréal maintient son dynamisme immobilier en avril », constate Charles Brant, directeur de l’analyse de marché de l’APCIQ. « Les prix grimpent de plus de 10 % pour la majorité des secteurs et des types de propriétés. »
Les maisons unifamiliales dominent le marché avec 2 686 ventes (+12 %). Les copropriétés suivent avec 1 961 transactions (+9 %). Les multiplexes (de 2 à 5 unités) complètent ce tableau positif (+11 %), témoignant d’un engouement pour tous les types d’habitations.

Les prix poursuivent leur ascension
Les maisons unifamiliales s’échangent désormais à 625 000 $ en moyenne, soit 9 % de plus qu’en avril dernier. Les copropriétés suivent la tendance avec une valeur médiane de 424 500 $, en hausse de 6 %.
Le prix médian des petits immeubles locatifs s’est envolé de 10 % pour atteindre 830 500 $.
La Rive-Sud détrône Laval comme banlieue montréalaise la plus chère. Les maisons unifamiliales s’y vendent désormais à un prix médian de 634 000 $, soit 34 000 $ de plus qu’à Laval.
Les ratios ventes-nouvelles inscriptions dans ces zones indiquent également une concurrence intense, la Rive-Nord atteignant 81 % et la Rive-Sud 76 % — bien au-dessus du seuil d’équilibre du marché de 50 %. Cette tendance devrait maintenir une pression à la hausse sur les prix alors que les acheteurs se disputent un bassin limité de propriétés.
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Last modified: mai 7, 2025