Le marché immobilier de Vancouver affiche 2 181 ventes résidentielles en novembre 2024, bondissant au-delà des 1 702 transactions enregistrées l’an dernier à la même période, révèlent les derniers chiffres de Greater Vancouver Realtors.
Les ventes, bien qu’en hausse sur un an, accusent toujours un retard de 12,8 % par rapport à la moyenne saisonnière décennale.
Les ventes progressent dans la foulée d’un bond de 30 % par rapport à l’an dernier. Le marché avance désormais à pas mesurés, tel un fleuve retrouvant son cours normal, et les acheteurs s’adaptent à ce nouvel équilibre.
« Les acheteurs saisissent l’aubaine d’un marché équilibré comme ils le feraient pendant un cyber lundi », souligne Andrew Lis, directeur de l’économie et de l’analyse des données à GVR.
L’économiste Daren King de la Banque Nationale constate que les ventes ont reculé de 3,3 % en novembre, un repli qui fait suite à leur bond spectaculaire de 19,6 % en octobre.
« Cette baisse apparente masque une réalité plus solide, écrit-il. Les ventes immobilières surpassent encore largement les chiffres de l’an dernier. »
Le marché immobilier enregistre une vague de 3 725 nouvelles inscriptions, dépassant de 10,6 % le niveau de l’an dernier. Cette affluence de biens gonfle l’inventaire du Service Inter-Agences à 13 245 propriétés, un bond spectaculaire de 21,2 %.

L’afflux de nouvelles inscriptions freine l’envolée des prix
Les stocks accrus ont joué un rôle tampon sur les prix, freinant leur ascension face à l’explosion des ventes.
L’indice des prix des propriétés résidentielles MLS pour le Grand Vancouver affiche une stabilité remarquable à 1 172 100 $, ne fléchissant que de 0,9 % depuis novembre 2023 et conservant son niveau d’octobre.
« … le marché immobilier, souligne Andrew Lis, pourrait rapidement voir les prix flamber en cette nouvelle année, si la demande conserve son dynamisme actuel sans que l’offre de nouvelles propriétés parvienne à suivre le rythme. »
Daren King met cependant en garde : l’envolée des rendements obligataires risque de refroidir le marché immobilier, pourtant dopé par les baisses de taux récentes de la Banque du Canada.
« Les baisses de taux à court terme stimuleront certes le marché immobilier, mais la flambée des rendements obligataires risque de plomber les taux hypothécaires fixes », conclut-il.
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Last modified: décembre 17, 2024