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Les ventes d’habitations ont chuté en mai alors que les acheteurs attendaient la confirmation d’une baisse des taux de la Banque du Canada

Les ventes d’habitations ont diminué en mai et les annonces ont continué de croître, les acheteurs potentiels étant restés en grande partie à l’écart.

Home sales continue to fall

Les ventes d’habitations ont diminué en mai et les annonces ont continué de croître, les acheteurs potentiels étant restés en grande partie à l’écart.

Les reventes d’habitations au cours du mois ont diminué de 0,6 % par rapport à avril et sont en baisse de 5,9 % par rapport aux niveaux de l’année précédente, selon les données de l’Association canadienne de l’immeuble. Les ventes de logements existants sont maintenant de 13 % inférieures à la moyenne sur 10 ans.

« La performance tiède de mai a maintenu intact le récit d’une saison de vente printanière tranquille, car les coûts d’emprunt élevés et l’incertitude de la Banque du Canada ont tenu les acheteurs à l’écart », a noté Rishi Sondhi de TD Economics.

Sur le plan régional, la faiblesse du marché de la revente était plus prononcée au Nouveau-Brunswick, où les reventes ont affiché une baisse mensuelle de 9,4 %, suivi de la Saskatchewan (-4,7 %), du Québec (-2,4 %) et de l’Ontario (-2 %).

Alors que les acheteurs hésitent toujours à se lancer sur le marché, de plus en plus de vendeurs installent le panneau « à vendre », ce qui a entraîné une augmentation de 0,5 % des nouvelles inscriptions d’un mois à l’autre. Cela a également fait passer le nombre de mois des stocks mesuré par l’ACI de 4,2 en avril à 4,4 en mai.

« Pour leur part, les vendeurs se comportent comme si c’était le printemps, le modeste gain de logements de mai marquant la deuxième augmentation mensuelle consécutive », a ajouté M. Sondhi.

Daren King, de la Financière Banque Nationale, a suggéré que cela pourrait être dû à l’une de deux raisons.

« Cette récente augmentation des annonces pourrait s’expliquer par le regain de confiance des vendeurs dans leur capacité à conclure une transaction dans les conditions actuelles du marché », écrit-il dans un rapport de recherche. « Cependant, cela pourrait aussi être dû à la détresse financière croissante de certains propriétaires, les obligeant à mettre leur propriété en vente. »

Il a ajouté : « Bien que nous croyions que ce dernier phénomène reste marginal pour le moment, il sera à surveiller dans les mois à venir, car nous nous attendons à ce que la détérioration de l’économie canadienne se poursuive. »

Pression à la baisse sur les prix des maisons

L’affaiblissement des taux de ventes aux nouvelles inscriptions, qui sont passés de 53,3 % en avril à 52,6 % en mai, a exercé une pression à la baisse sur les prix moyens. Le prix moyen national des maisons non désaisonnalisé est en baisse de 4 % d’une année sur l’autre à 699 117 $ .

L’Indice des prix des propriétés (IPP) MLS, qui tient compte de la saisonnalité, a chuté de 0,2 % d’un mois à l’autre et est en baisse de 2,4 % par rapport à l’année précédente.

Attendez-vous à une activité plus forte en juin à la suite de la réduction du taux de la BdC

Les analystes s’attendent à ce que l’activité s’améliore en juin alors que la baisse de taux devrait rassurer les consommateurs.

« La baisse de taux du 5 juin de la Banque du Canada n’a peut-être été que de 25 points de base, mais l’effet psychologique pour beaucoup de ceux qui sont restés à l’écart a sans aucun doute été énorme », a écrit l’économiste principal de l’ACI, Shaun Cathcart.

« Nous nous attendons à une performance plus solide en juin, dans un contexte de baisse des rendements obligataires, conformément au signal des données de fréquence plus élevée que nous suivons », a ajouté M. Sondhi de la TD. « À l’avenir, un nouvel allégement des taux est probable dans les cartes [de la Banque du Canada], ce qui devrait préparer le terrain pour un second semestre plus fort en 2024. »

Tour d’horizon des prix des maisons à travers le pays

Voici un aperçu des prix moyens de certaines maisons provinciales et municipales en mai.

Mai 2024Variation annuelle des prix
C.-B.1 005 056 $-1,2 %
Ontario890 634 $-3,7 %
Québec520 240 $+5,1 %
Alberta502 625 $+8,3 %
Manitoba371 224 $+3,6 %
Nouv.-Brunswick306 600 $+10,6 %
Grand Vancouver 1 187 200 $+2,2 %
Grand Toronto1 117 400 $-3,5 %
Victoria874 300 $+0,1 %
Barrie & District807 300 $-1,8 %
Ottawa651 300 $+1,2 %
Calgary587 100 $+9,8 %
Grand Montréal534 300 $+3,8 %
Halifax-Dartmouth539 200 $+1,5 %
Saskatoon397 200 $+5,8 %
Edmonton392 700 $+6,1 %
Winnipeg358 300 $+3 %
St. John’s340 900 $+5,8 %

*Les mouvements dans le tableau ci-dessus peuvent induire en erreur. Les prix moyens, en effet, se calculent simplement en divisant la valeur totale en dollars des ventes d’un mois par le nombre total d’unités vendues. L’indice des prix des propriétés MLS, lui, prend en compte les différences de type et de taille des maisons. Il s’ajuste également en fonction de la saisonnalité.

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Last modified: juin 18, 2024

Steve Huebl is a graduate of Ryerson University's School of Journalism and has been with Canadian Mortgage Trends and reporting on the mortgage industry since 2009. His past work experience includes The Toronto Star, The Calgary Herald, the Sarnia Observer and Canadian Economic Press. Born and raised in Toronto, he now calls Montreal home.

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