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Last modified: octobre 17, 2024
Written by Duffie Osental • octobre 16, 2024• 10:22 • Affaires gouvernementales et réglementaires • Views: 195
Les professionnels saluent l’initiative mais réclament des précisions
Le nouveau programme fédéral de refinancement hypothécaire attire l’attention du secteur. Cette initiative tout juste annoncée vise à faciliter la création de logements accessoires. Elle s’inscrit dans la lutte contre la crise du logement. L’industrie y réagit de façon partagée. Certains saluent l’effort, d’autres émettent des réserves. Le débat s’anime autour de cette mesure controversée.
Le programme entrera en vigueur le 15 janvier. Il offrira aux propriétaires une option de refinancement avantageuse. Ceux-ci pourront emprunter jusqu’à 90% de la valeur de leur maison. Un plafond de 2 millions de dollars s’appliquera. L’objectif ? Créer jusqu’à quatre nouveaux logements autonomes. Sous-sols aménagés, appartements pour beaux-parents ou maisons de ruelle sont envisagés. Ces espaces généreront des revenus locatifs à long terme. Les locations courte durée seront exclues. Le gouvernement espère ainsi stimuler l’offre de logements.
Les propriétaires pourront étaler l’amortissement jusqu’à 30 ans.
Le programme reçoit un accueil mitigé dans l’industrie. Certains y voient une avancée prometteuse pour augmenter l’offre de logements. D’autres restent sur leurs gardes. Ils réclament plus de précisions sur la mise en œuvre.
Professionnels hypothécaires du Canada salue l’initiative gouvernementale. L’association y voit un geste positif pour l’abordabilité du logement. Elle souligne cependant ses limites. Le programme n’aborde qu’en surface le problème de l’offre. La pénurie de logements persiste. Un défi colossal attend encore le pays.
« Le programme va dans la bonne direction. Il stimulera l'offre de logements. Mais il ne résout pas tout. Notre pays fait face à un besoin urgent. Nous devons construire davantage. Notre population croît. La demande explose. La capacité de construction actuelle ne suffit pas. »
Lauren van den Berg est PDG de Professionnels hypothécaires du Canada Elle s’est confiée à CMT sur le nouveau programme. La présidente reconnaît une avancée pour l’abordabilité du logement. Elle pointe cependant ses insuffisances. « Le pays doit construire davantage », affirme-t-elle. La croissance démographique exige une capacité accrue. Le programme ne comble pas ce besoin urgent.
« Le programme va dans la bonne direction », admet Mme van den Berg. « Il stimulera l’offre de logements. » La présidente souligne cependant ses limites. « Notre pays fait face à un besoin urgent », poursuit-elle. « Nous devons construire davantage pour loger notre population croissante. Ce programme n’y répond pas pleinement. »
Le programme ouvre de nouvelles perspectives aux courtiers. Mme van den Berg le souligne avec enthousiasme. Elle les encourage à saisir cette opportunité. Les clients chercheront à refinancer pour ces projets. Les courtiers devront s’adapter à cette demande.
« Pour les courtiers, c’est une occasion d’établir de nouvelles relations et de générer des affaires, ajoute-la PDG. Les propriétaires devront probablement refinancer leur prêt hypothécaire pour avoir accès à la valeur nette de leur maison pour ces projets, et c’est là qu’il pourrait y avoir des possibilités pour le secteur hypothécaire. »
Van den Berg alerte les courtiers. Ils devront maîtriser les nouvelles règles. Réformes d’assurance hypothécaire et programme de prêts secondaires complexifient le paysage. Guider les primo-refinanceurs deviendra un défi. Le processus de conseil s’annonce plus ardu. Les courtiers doivent se préparer à cette nouvelle réalité.
Le flou entourant le plan fédéral sème l’inquiétude. Plusieurs courtiers s’en alarment. Ils réclament plus de précisions. Le gouvernement reste avare de détails.
Ron Butler monte au créneau sur X. Le courtier de Butler Mortgage ne mâche pas ses mots. Il fustige l’annonce gouvernementale. « Trop vague, pas assez technique », dénonce-t-il. Butler s’indigne particulièrement d’un point : la « construction amateur ». Il accuse le fédéral de miser sur cette solution bancale face à la crise du logement.
M. Butler tempère d’abord son propos. « Attendons les détails », concède-t-il dans son billet. Mais le courtier enchaîne aussitôt avec ses critiques. « Les contrôles seront forcément complexes », prédit-il. Puis il lance une question rhétorique cinglante : « Pourquoi notre gouvernement s’associerait-il à du bricolage ? »
Tracy Valko sonne l’alarme. La propriétaire de Valko Financial refuse l’euphorie ambiante. Elle met en garde contre un optimisme excessif. Le programme ne résoudra pas tout, prévient-elle. La crise du logement persiste.
Mme Valko nuance son propos auprès de CMT. « Ce programme ? Un excellent outil, certes. Il aidera certains », reconnaît-elle. Puis elle tempère : « Gardons les pieds sur terre. On ne construit pas de nouvelles maisons ici. On n’aide pas à l’achat. » Elle précise : « On ajoute des locations, point final. Les acheteurs potentiels restent sur le carreau. »
Mme Valko s’interroge sur la démarche gouvernementale. A-t-on suffisamment consulté l’industrie ? Elle en doute. Le déploiement du programme soulève des questions. La propriétaire de Valko Financial s’inquiète. Elle craint un manque de concertation en amont.
Mme Valko exprime son malaise. « Les prêteurs et assureurs ont-ils été consultés ? J’en doute », déplore-t-elle. Sa frustration transparaît : « On veut communiquer, partager sur les réseaux. Impossible. » Elle pointe du doigt le manque d’informations. « Sans tous les détails, comment faire ? », s’interroge-t-elle.
Mme Valko conclut sur une note d’espoir prudent. « Les prochains mois apporteront peut-être la lumière », avance-t-elle. Elle attend des précisions.
Leigh Graham pointe un nouvel obstacle. Le copropriétaire de The Mortgage Professionals à Kingston s’inquiète des délais. « Les courtiers devront patienter », prévient-il. Prêteurs et assureurs n’ont pas encore accès au programme.
M. Graham détaille le processus à venir. « Ces programmes traversent plusieurs étapes », explique-t-il. « Courtiers et consommateurs doivent s’armer de patience. » Il tempère les attentes : « Le temps fait son œuvre. » Puis il ajoute, réaliste : « Tout boucler d’ici le 15 janvier ? Un exploit. » Le courtier conclut, pragmatique : « Personnellement, j’y vois un défi de taille. »
Malgré ces réserves, M. Graham garde espoir. Il voit dans ce programme une lueur d’espoir. La crise du logement pourrait trouver ici un début de solution.
M. Graham conclut sur une note positive. « Le gouvernement passe à l’action », se réjouit-il. « Il utilise ses leviers pour s’attaquer au problème du logement. » Le courtier se projette : « À long terme, c’est prometteur. » Il anticipe déjà la suite : « Quand prêteurs et assureurs s’engageront, tout s’accélérera. » Sa prédiction est optimiste : « De nouvelles opportunités se dessinent pour le courtage hypothécaire. »
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Last modified: octobre 17, 2024
Écrivain, journaliste, Duffie Osental s’intéresse aux marchés des prêts hypothécaires, des assurances, de la gestion du patrimoine et des finances personnelles. Ses articles ont paru dans les revues Canadian Mortgage Professional, Insurance Business Canada et Wealth Professional Canada. Il prête aujourd’hui sa plume à un prêteur alternatif de Toronto, où il occupe le poste de rédacteur publicitaire principal.
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